DNA² tome 3 :
Karin est partie pour dissuader Ryuji de continuer à se battre, mais en vain. Ryuji a bien l’intention d’engager les hostilités face à Junta, quitte à utiliser les pires stratagèmes qu’ils soient.
Digne d’un shonen de baston, le tome débute en grande pompe, où tout se précipite, et personne ne sera épargné par le spectacle qui s’annonce (palpitant pour nous), c'est-à-dire le grand affrontement entre Ryuji, le copieur d’ADN, et Junta alias le mega playboy. Même si cela débute de manière un peu surréaliste, il faut avouer que Masakazu Katsura réussit brillamment à captiver le lecteur en deux temps trois mouvements dans l’intrigue et l’affrontement qui se mettent en place. A chaque page tournée, la tension monte d’un cran, et ce même lorsque l’affrontement commence.
Sans tomber dans l’excès, le ridicule et la surenchère, l’auteur nous propose un combat mortel, digne d’un combat de Dragon Ball, qui prend une bonne partie du volume, tout en restant fidèle à l’univers de la série. Comme dans les tomes précédents, le mangaka diversifie les codes du genre, en ne perdant pas son humour, même dans les situations remplies d’enjeux, tout en restant un minimum sérieux, pour éviter ainsi de tomber dans la parodie ; romance, harem, super pouvoir sont également de la partie. Mais l’opus se révèle surtout être sous le signe de la baston, ce qu’on avait déjà remarqué un peu plus haut. L’auteur ne cache pas du tout le fait que le combat s’inspire pas mal de Dragon Ball, tout comme les précédents volets. Attention, il faut en aucun cas s’attendre à une réplique type d’un combat à la Dragon Ball. Bien qu’il s’en inspire (dans les looks, les techniques, les transformations, …), Masakazu Katsura nous offre un affrontement tout à fait unique, car ce n’est pas dans la série d’Akira Toriyama qu’on entendra parler de mega playboy, de copieur D’ADN, et de toutes ses révélations a.d.n.istiques. De plus, le combat dure assez longtemps, sans nous ennuyer une seule fois et en ne tournant pas autour du pot, donc on est épargné du combat sans fin que l’on retrouvait hélas souvent dans Dragon Ball.
Du côté de l’édition, je déplore encore une fois un papier dur, ce qui est une vraie plaie à la lecture. Autant dire que c’était la période où Tonkam (vers 2006) nous proposait un papier fort calamiteux, entre des pages qui se craquelaient facilement (à cause de leur caractéristique dure) et/ou avec de potentielles feuilles volantes. Même si ce n’est plus trop le cas des éditions d’aujourd’hui, mais bon, quand on acquiert des tomes de Tonkam qui ont été dans ces eaux là, ce n’est pas fort agréable à constater.
En conclusion, outre l’originalité certaine de la série dont j’avais déjà explicité dans les précédents chroniques, Masakazu Katsura nous offre l’un des tomes les plus palpitants et haletants, dans un combat dantesque qui ne manque pas d’originalité et de suspense, où l’auteur nous révèle tout son talent graphique. Amateur d’originalité, de suspense et de baston, cette série est faite pour vous !
DNA²
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Re: DNA²
Je t'invite à poster tes avis sur ce topic (caché certes, mais existant, d’où l’intérêt de l'ndex)
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Je verrouille avant suppression
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Re: DNA²
DNA² tome 4 :
Après la terrible fin de l’affrontement entre Ryuji et Junta qui s’est achevé de manière assez tragique, notre héros s’est décidé à dire toute la vérité concernant l’affaire à la fille qui était au centre de tous ses événements : Tomoko. Mais Junta n’est pas le seul à révéler la vérité à une personne, en effet, Karin se met aussi à expliquer l’affaire à Aoi, et lui demande ainsi de veiller sur notre héros. Mais est ce que cela convient-il vraiment à Karin ?
Après un volume précédent fort axé sur les combats, voilà que dans ce tome-ci, l’intrigue ou plutôt les intrigues amoureuses reprennent le pas sur l’histoire de la série. Ainsi la bataille pour décrocher le cœur, notamment de Junta, est ouverte. Cependant qui dit retour de l’amour, surtout avec Masakazu Katsura, dit retour des petites culottes et autres scènes toutes aussi coquines (tout en restant modéré bien sûr), mais aussi rivalité, jalousie, etc. Cette remise en avant de la romance, d’une certaine façon logique, pourra décevoir, ou au contraire plaire, même si on ressent clairement que la tension a nettement diminué depuis la fin du combat. Un changement un peu brutal qui fera apparaître un sentiment quelque peu étrange. Car passer d’une situation très tendue et sérieuse à une situation, toute à l’opposé, simple et cocasse, le lecteur se sentira pas mal dépaysé. Et ce dépaysement sera, selon les gens, positif ou négatif.
Ensuite très vite, l’auteur mettra en scène une intrigue autour de Kotomi, la meilleure amie d’Aoi, qui a développé des sentiments à l’encontre de Junta. Le hic, c’est que cette jeune fille souffre d’un mal qui rappelle non sans peine le mal qui habite notre cher héros. Et oui, quand Kotomi ressent des sentiments très intenses, elle ne peut s’empêcher de … produire un son par l’arrière… Rien que face à cela, on sera déjà stupéfait. Et la suite n’arrangera en rien la donne, au contraire, cela aura tendance à l’empirer. Puisqu’on va retrouver Junta s’occuper de la chère jeune fille, afin d’essayer de guérir son étrange (c’est le moins que l’on puisse dire) mal. C’est ainsi que le lecteur se retrouvera à suivre cette frasque digne des plus grandes mauvaises blagues. Et le mangaka dépeint cela avec tant de sérieux dans les émotions de ses personnages… Ce qui est encore plus désolant…
Jusqu’ici l’auteur avait réussi à nous servir une série étonnamment originale, et qui mêlait savamment les codes de différents genres tels que le nekketsu, la comédie, la romance, etc. Toutefois ici, l’équilibre si fragile s’est disloqué comme un château de cartes. On assiste à une véritable débâcle de situations cocasses ridicules et inutiles, avec des sentiments qui veulent transparaître tellement sérieusement que le rendu en devient encore plus pitoyable. Il n’y a qu’une chose à dire : quelle tristesse. La série avait commencé de si belle manière, pourquoi gâcher un si beau travail comme cela ? Et surtout pourquoi maintenant ? Cependant on aura beau se plaindre, le mal est ainsi fait !
En conclusion, c’est avec grande amertume qu’il faut arriver à la constatation que ce volet est un véritable échec ; un raté tout ce qui a de plus mauvais goût. On part donc déjà sceptique pour le cinquième et dernier opus de la saga…
Après la terrible fin de l’affrontement entre Ryuji et Junta qui s’est achevé de manière assez tragique, notre héros s’est décidé à dire toute la vérité concernant l’affaire à la fille qui était au centre de tous ses événements : Tomoko. Mais Junta n’est pas le seul à révéler la vérité à une personne, en effet, Karin se met aussi à expliquer l’affaire à Aoi, et lui demande ainsi de veiller sur notre héros. Mais est ce que cela convient-il vraiment à Karin ?
Après un volume précédent fort axé sur les combats, voilà que dans ce tome-ci, l’intrigue ou plutôt les intrigues amoureuses reprennent le pas sur l’histoire de la série. Ainsi la bataille pour décrocher le cœur, notamment de Junta, est ouverte. Cependant qui dit retour de l’amour, surtout avec Masakazu Katsura, dit retour des petites culottes et autres scènes toutes aussi coquines (tout en restant modéré bien sûr), mais aussi rivalité, jalousie, etc. Cette remise en avant de la romance, d’une certaine façon logique, pourra décevoir, ou au contraire plaire, même si on ressent clairement que la tension a nettement diminué depuis la fin du combat. Un changement un peu brutal qui fera apparaître un sentiment quelque peu étrange. Car passer d’une situation très tendue et sérieuse à une situation, toute à l’opposé, simple et cocasse, le lecteur se sentira pas mal dépaysé. Et ce dépaysement sera, selon les gens, positif ou négatif.
Ensuite très vite, l’auteur mettra en scène une intrigue autour de Kotomi, la meilleure amie d’Aoi, qui a développé des sentiments à l’encontre de Junta. Le hic, c’est que cette jeune fille souffre d’un mal qui rappelle non sans peine le mal qui habite notre cher héros. Et oui, quand Kotomi ressent des sentiments très intenses, elle ne peut s’empêcher de … produire un son par l’arrière… Rien que face à cela, on sera déjà stupéfait. Et la suite n’arrangera en rien la donne, au contraire, cela aura tendance à l’empirer. Puisqu’on va retrouver Junta s’occuper de la chère jeune fille, afin d’essayer de guérir son étrange (c’est le moins que l’on puisse dire) mal. C’est ainsi que le lecteur se retrouvera à suivre cette frasque digne des plus grandes mauvaises blagues. Et le mangaka dépeint cela avec tant de sérieux dans les émotions de ses personnages… Ce qui est encore plus désolant…
Jusqu’ici l’auteur avait réussi à nous servir une série étonnamment originale, et qui mêlait savamment les codes de différents genres tels que le nekketsu, la comédie, la romance, etc. Toutefois ici, l’équilibre si fragile s’est disloqué comme un château de cartes. On assiste à une véritable débâcle de situations cocasses ridicules et inutiles, avec des sentiments qui veulent transparaître tellement sérieusement que le rendu en devient encore plus pitoyable. Il n’y a qu’une chose à dire : quelle tristesse. La série avait commencé de si belle manière, pourquoi gâcher un si beau travail comme cela ? Et surtout pourquoi maintenant ? Cependant on aura beau se plaindre, le mal est ainsi fait !
En conclusion, c’est avec grande amertume qu’il faut arriver à la constatation que ce volet est un véritable échec ; un raté tout ce qui a de plus mauvais goût. On part donc déjà sceptique pour le cinquième et dernier opus de la saga…
Re: DNA²
Un anime sympa et facilement abordable. Changer la destinée par l'adn est une bonne idee. La maniere dont Junta et Ryuji aborde ce pouvoir est intéressant, puisqu'il est opposé. Etant une mini serie, ils ont reussi a faire l'equilibre entre le serieux et la comedie, meme si la deuxieme partie est un peu moin interessante. (c'est ce que je me suis dis en le revoyant quelque annee plus tard). J'aime la musique, et notamment la musique remixé a partir du generique de fin. 

Ouvrez les yeux... La plupart d’entre nous ne vivrons jamais une aventure personnelle. La vie est la poursuite d’un rêve.